lundi 28 janvier 2013

Louis de Funès , 30 ans après, mon petit hommage




Voila bientôt 30 ans qu'un des maitres du cinéma francais s'en est allé. Celui qui a bercé et qui continue de bercer des générations entières de petits et de grands enfants a profondément marqué mon amour du cinéma et continue de me faire rire aux larmes par son jeu d'acteur inimitable. Comme il aimait à le dire, sa plus grande source d'inspiration était sa mère, espagnole, colérique.

 De Funès s'en est d'ailleurs fortement inspiré lors de la perte de la fameuse cassette dans l'avare, sa seule réalisation ( bien qu'il est plus apporté son grain de sel sur la mise en scène que la réalisation à proprement parler confiée à Jean Girault ) que j'avoue, avec honte, n'avoir jamais vu en entier. On ne peut que bénir ce caractère méditerranéen pour avoir si fortement influencé le plus grand acteur comique francais, qui continue à survoler de très haut ses successeurs.

 Je ne saurais que dire, étant donné que tout a été dit à travers de nombreux documentaires sur ce fabuleux acteur, à part peut être un mot : MERCI ! Merci de m'avoir fait rire aux éclats, merci d'avoir été ma première porte d'entrée dans le monde du cinéma, merci de continuer à me faire sourire, merci pour tout Monsieur de Funès ! Heureusement que votre génie continue à traverser les générations, ca m'évitera d'avoir des regrets de ne pas être né plus tôt  !

Mais avant de clore cet article, n'oublions pas que De Funès était avant tout un homme de théâtre, c'est d'ailleurs là ou il a connu son premier gros succès populaire avec Oscar ( savoureusement mis en images par Edouard Molinaro ). Rendons hommage à cette facette peu connue de l'acteur en mettant en avant une une interview charnière, entre théâtre et cinéma. Le sujet porte sur la pièce de Jean Anouilh, La valse des toréadors, jouée à l'orée de la sortie de Rabbi Jacob. Dans les deux cas, l'acteur se livre simplement, avec une certaine timidité, une certaine discrétion, sur le théâtre, sur le plaisir de jouer. L'acteur en vient même à évoquer ses a priori quelque peu négatifs sur les étrangers en utilisant cette phrase poétique '' tourner Rabbi Jacob  m'a décrassé l'âme ". Profitez donc bien de ce petit moment qui dévoile au mieux toute la retenue d'un homme discret qui a pourtant rempli des salles entières et qui marqua à jamais l'histoire du cinéma ! ( encore un merveilleux document de l'Ina ! )






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